Quel est le taux de renouvellement d’air pour une salle blanche ? Réponse avec Photoclean
Les salles blanches sont souvent incontournables dans l’industrie médicale ou pharmaceutique. Offrant un environnement parfaitement contrôlé, ces espaces répondent à des normes élevées. Par exemple, quel est le taux de renouvellement d’air pour une salle blanche ? Photoclean, expert du traitement de l’air dans les secteurs sensibles, vous dit tout.
Qu’est-ce qu’une salle blanche et à quoi sert-elle dans l’industrie ?
La qualification de « salle blanche agroalimentaire » désigne un espace dans lequel les paramètres de pression, de température et d’humidité sont rigoureusement maîtrisés. Cela permet de maîtriser tout risque de pénétration de micro-organismes ou de particules, assurant la parfaite salubrité des produits et la sécurité des processus. La qualité de l’air des salles blanches constitue donc un facteur central.
Une salle blanche peut aussi être soumise à une surpression – qui la protège de toute entrée de particule – ou à une dépression – qui empêche l’échappée des micro-organismes présents, par exemple dans un laboratoire.
Les salles blanches sont utilisées dans de multiples secteurs de l’industrie : pharmacie, recherche, biologie, nucléaire, agroalimentaire… Toutes doivent répondre à la norme ISO 14644-1, applicable à l’espace comme aux surfaces et équipements.
Quelles sont les normes de renouvellement de l’air dans une salle blanche ?
Le taux de renouvellement de l’air des salles propres dépend du niveau ISO de l’environnement. Les salles blanches sont classées sur une échelle de 1 à 9, ISO 1 désignant le plus haut niveau d’exigence. Chaque seuil implique un temps de décontamination dix fois plus rapide que le niveau inférieur. P
Les niveaux ISO des salles blanches dépendent du nombre et du genre de particules admissibles sans compromettre la qualité. Par exemple, une salle propre ISO 1 tolère un maximum de dix particules d’une taille inférieure ou égale à 0,1 µm.
Naturellement, ces exigences impliquent un renouvellement d’air massif, qui augmente avec le classement ISO. Une salle ISO 8 nécessite de renouveler l’air au moins dix fois par heure, quand un espace ISO 5 impose une fréquence pouvant atteindre 360 fois par heure !
Enfin, la conception de salles blanches inclut le chauffage, l’humidification et la filtration de l’air, ce qui entraîne des coûts importants pour les professionnels des filières concernées.
Comment renouveler l’air dans un environnement agroalimentaire ?
Si l’industrie médicale ne peut se passer de salles blanches, d’autres secteurs peuvent s’en dispenser. Le traitement de l’air dans l’agroalimentaire cible essentiellement la contamination microbiologique et se soucie peu des particules en suspension. Cela réduit les installations nécessaires, tout comme la consommation énergétique requise.
Une bonne qualité de l’air en milieu agroalimentaire passe par un renouvellement suffisant et des paramètres ajustés à l’activité. Les solutions de traitement Photoclean exploitent les propriétés biocides des UV-C pour garantir un air sain. L’avantage de nos modules est triple : gain de place, qualité optimale et consommation d’énergie réduite.
Voici deux exemples :
- Dans une usine produisant de la poudre de lait, la taille des installations de traitement d’air est divisée par 3 et le coût d’installation par 2,5. Quant à la consommation, elle se trouve réduite de moitié.
- Dans une boulangerie industrielle, il est inutile de traiter les particules. En effet, la matière première – à savoir la farine – en produit naturellement. Il vaut donc mieux cibler directement les microbes, en particulier les levures et moisissures, qui tendent à proliférer en raison des conditions de températures et d’hygrométrie et de l’humidité ambiante.