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Seuil de filtration :
une notion centrale dans le traitement de l’air

Lorsqu’on cherche à déterminer l’efficacité d’un média filtrant, on parle souvent de seuil de filtration. Cette valeur peut être nominale ou absolue et diffère selon le filtre considéré. Photoclean, qui développe des solutions de décontamination d’air innovantes, vous explique de quoi il s’agit.

Seuil de filtration nominal ou absolu ?

Le seuil de filtration désigne la taille minimale de particule retenue par le matériau filtrant, généralement exprimée en micromètres (µm).

Pour rappel, le seuil de filtration nominal signifie que le filtre retient la majorité des éléments (jusqu’à 98 % environ) d’une taille égale ou supérieure au seuil annoncé.

Quant au seuil de filtration absolu, il se rapporte au plus petit organisme arrêté avec une efficacité qui s’approche de 100 % – d’où son nom.

À chaque type de filtre son seuil…

Il existe trois grandescatégories de filtres, classés selon leur efficacité sur des particules de 0,4 µm :

  • les filtres grossiers (G) ou préfiltres, qui affichent un taux de retenue de 40 % ;
  • les filtres moyens (M), dont l’efficacité est comprise entre 40 et 80 % ;
  • les filtres fins, dont les performances sont supérieures à 80 % et généralement d’au moins 90 %.

Dans la catégorie des filtres affichant le seuil de filtration le plus élevé, on trouve par exemple les modèles HEPA, qui affichent un taux d’efficacité supérieur à 99,9 %.

Quel filtre pour arrêter les micro-organismes ?

La taille des micro-organismes varie selon l’agent considéré. Pour exemple, dans l’industrie agroalimentaire, on retrouve :

  • les levures : 10 µm ou plus ;
  • les bactéries : 0,1 µm ou plus ;
  • les protéines et les virus : entre 0,01 et 0,1 µm.

Dans la pratique, on emploie la microfiltration pour retenir les bactéries et une partie des virus – par exemple pour la stérilisation à froid. En revanche, les industries laitières et agroalimentaires requièrent une ultrafiltration, capable de stopper des particules d’une taille inférieure à 0,1 µm.

Dans cette situation, la filtration absolue est le minimum obligatoire. Cependant, un filtre absolu doit arrêter 1000 particules inertes pour retenir un seul contaminant.

Les seuils de filtrations en salle blanche et en salle grise

Utilisée dans le domaine médical, biologique et agroalimentaire, la salle blanche ou salle propre est un espace dans lequel l’atmosphère est rigoureusement contrôlée pour éviter toute contamination environnementale. Dans ces secteurs d’activité, l’air ambiant doit être filtré plusieurs fois par heure, avec injection d’un tiers d’air neuf pour compenser les émissions de gaz carbonique dues à la respiration humaine.

Les salles propres (norme NF EN ISO 14644) sont classées selon la taille et la concentration en particules admises, d’ISO 1 (la plus « propre ») à ISO 9. Un compteur de particules est employé pour surveiller la conformité de la salle aux normes.

Le seuil de filtration en salle propre dépend de la classe ISO considérée. Par exemple, un espace ISO 1 doit contenir au maximum 10 particules de 0,1 µm/m³ et pas plus de 2 particules de 0,2 µm/m³. En ISO 9, seuls les éléments d’une taille supérieure à 0,5 µm sont pris en compte.

Les salles grises, quant à elles, sont des espaces de stockage et d’entretien du matériel utilisé en salle blanche et font la transition entre celles-ci et les espaces non traités. Le niveau d’exigence, en termes de pureté de l’air, y est donc moins élevé. Le recours aux filtres HEPA ou absolus est néanmoins indispensable.

Pour tous les professionnels dont l’activité rend impossible l’implantation d’une salle blanche – notamment dans l’agroalimentaire – Photoclean propose une solution de filtration industrielle par UV innovante et performante. L’avantage ? Un équipement qui filtre et détruit en continu, uniquement les agents contaminants, sans se préoccuper des particules inertes, d’où une consommation et un encombrement réduits.

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